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Double interview : le plan flamand de soins à domicile bat son plein avec "#Dahadikeffenodig !"

Le mois dernier, le point d'expertise flamand sur les soins informels et les associations de soins informels ont lancé la campagne campagne #dahadikeffenodigvisant à reconnaître et à valoriser plus de 2 millions d'aidants informels en Flandre. Dans le cadre du Mantelzorgplan flamand, la campagne s'adresse au grand public, aux entreprises, aux écoles et aux professionnels des soins pendant un an. À l'aide d'exemples concrets et de conseils, #Dahadikeffenodig les invite à s'occuper des aidants informels. Le site web remanié www.mantelzorgers.be constitue le point d'appui.

Nous nous sommes entretenus avec Karel Hermans, porte-parole et coordinateur du plan flamand Mantelcare, et Merel Thiers, responsable du plan de communication. Nous avons parlé du plan, de ses objectifs et des actions futures.

Merel Thiers
Karel Hermans

Karel, qu'est-ce qui a inspiré la conception du plan flamand de soins à domicile ?
La conception du plan flamand de soins à domicile est le résultat d'un processus de recherche et de collaboration approfondi. Nous avons travaillé en collaboration avec l'Académie pour la première ligne et impliqué plus de 1 000 personnes par le biais d'enquêtes en ligne, de groupes de discussion avec des soignants informels et de réunions de parties prenantes. L'objectif était de créer un soutien suffisant pour que le plan soit soutenu par différents domaines politiques et par la communauté au sens large.

Comment ce plan améliorera-t-il la reconnaissance des aidants informels ?
La reconnaissance des aidants informels est essentielle. Nous lançons des projets avec une composante de sensibilisation, ciblant l'éducation, les employeurs et les professionnels des soins et de l'aide sociale, afin de mieux faire connaître les aidants informels et, par la suite, le soutien qui leur est apporté. Le plan tient compte de la diversité des soins informels, engage les parties prenantes de différents secteurs et met l'accent sur la connexion et la coopération. Ce faisant, nous constatons une grande volonté de la part de différentes parties de mettre le sujet des soins informels sur la carte.

Quels sont les principaux défis auxquels sont confrontés les aidants informels aujourd'hui et comment le plan les aborde-t-il ?
Les aidants informels sont confrontés à plusieurs défis, tels que l'accès à l'information et au soutien, la combinaison des soins avec le travail ou les études, ou l'implication totale dans les soins. Bien que nous ne puissions pas résoudre tous les problèmes dans ce laps de temps, nous nous concentrons sur des projets où nous pouvons faire la différence : le soutien psychosocial, le soutien aux aidants informels sur le lieu de travail et dans l'éducation, l'implication des aidants informels dans les moments critiques du processus de soins et l'information via informalcarers.be.

Comment les aidants informels sont-ils impliqués dans la prise de décision ?
Les aidants informels jouent un rôle actif dans l'élaboration et la mise en œuvre du plan, en étant représentés par des associations d'aidants informels et en participant à des groupes de discussion. Ils contribuent à l'élaboration des politiques et des projets, par exemple en participant à la mise en place d'un environnement favorable aux aidants dans les écoles, les entreprises, les établissements de soins... Enfin, de nombreux aidants apportent leur témoignage dans le cadre de notre campagne et contribuent ainsi à sensibiliser l'opinion publique.

Comment le plan facilite-t-il la combinaison des soins et du travail ?
Le projet "(re)reconnaître les aidants informels sur le lieu de travail" organise des sessions d'information pour les employeurs et les syndicats, entre autres. Les entreprises peuvent suivre un cours gratuit pour mettre en œuvre une politique de soins informels sur mesure et jouer ensuite un rôle d'ambassadeur dans la campagne. En outre, nous développons la "Boutique des congés pour soins", un outil en ligne permettant aux aidants informels d'utiliser le système de congé le plus approprié. Cela profite non seulement à l'aidant, mais aussi à l'employé.

Merel, vous êtes la responsable de la communication. Comment la campagne #dahadikeffenodig vise-t-elle à changer la perception des soins informels ?
La campagne vise à rendre les aidants informels visibles dans notre société et à promouvoir le soutien. Il suffit parfois de leur demander comment ils vont ou de les prendre en charge pendant quelques heures. Outre ces "petits" gestes, il s'agit aussi d'impliquer activement les aidants informels dans le processus de soins et de soutien, ou de leur offrir un soutien approprié sur le lieu de travail ou à l'école. C'est ainsi que la campagne est liée aux projets du plan de soins informels. Pouvoir assister à une réunion depuis son domicile ou être autorisé à passer un examen à une heure différente : voilà ce dont les aidants informels ont "simplement besoin" pour continuer à faire ce qu'ils font.

Quoi de neuf sur le site mantelcarers.be ?
Nous avons remanié le site web afin d'orienter plus efficacement les aidants informels vers les informations et le soutien appropriés. Une enquête auprès des utilisateurs nous a permis d'identifier les principaux besoins en matière d'information, ce qui a conduit à une restructuration du contenu. Nous avons ajouté un calendrier des activités de l'UiT et une vue d'ensemble du soutien psychosocial pour les aidants informels, et comme cerise sur le gâteau, nous avons réorganisé le site web.

Quels sont les principaux projets de communication cette année ?
Outre la campagne grand public, nous prévoyons des campagnes destinées aux employeurs (mars), aux établissements d'enseignement (avril), aux jeunes aidants informels (octobre) et aux professionnels des soins et de l'aide sociale (en cours). Tout au long de l'année, nous attirons l'attention sur les soins informels en réagissant à l'actualité. Nous prévoyons également une campagne à l'occasion de la journée Mantelzorg, le 23 juin.

Les personnes et les organisations peuvent-elles contribuer à faire connaître la campagne ?
Absolument ! Vous pouvez aider en diffusant le message et le matériel de la campagne par l'intermédiaire de vos canaux. Vous trouverez tout le matériel sur le site www.mantelzorgers.be

Ce que toute organisation peut certainement faire :

  • Pour le projet "Reconnaissance des jeunes aidants informels", nous mobilisons l'éducation en octobre. Connaissez-vous un établissement d'enseignement local (secondaire ou supérieur) qui pourrait être intéressé par la sensibilisation ou l'organisation d'un cours sur ce thème ? N'hésitez pas à nous contacter à l'adresse suivante : merel@vivel.be
  • Le projet "(H)erkenning van mantelzorgers op de werkvloer" est toujours à la recherche d'entreprises (à but lucratif, secteur non social) qui souhaitent participer à un programme gratuit sur la politique du personnel favorable aux aidants informels. Connaissez-vous des entreprises susceptibles d'être intéressées ? Si c'est le cas, faites-le nous savoir via merel@vivel.be.
  • Des sessions d'inspiration provinciales pour les hôpitaux et les soins primaires sont organisées dans le cadre du projet "Impliquer les aidants dans les moments cruciaux". Dès que la date et le lieu de votre province seront connus, vous pourrez y participer et/ou faire passer le message. Nous nous ferons un plaisir de vous tenir informés !
  • Enfin, connaissez-vous un aidant dont l'histoire est inspirante ? Un grand témoignage que nous pourrions mettre à profit ? N'hésitez pas à nous en faire part à l'adresse merel@vivel.be.

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