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Question et réponse : accord de prise en charge psychologique 2022-2023

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Nous avons participé à la Conférence internationale sur les soins intégrés (ICIC) 2023, qui s'est tenue cette année du 22 au 24 mai à Anvers. Cet événement important rassemble des professionnels de la santé et des experts du monde entier pour partager des connaissances et des idées sur les soins intégrés. La conférence offre non seulement une plateforme d'échange de connaissances, mais aussi de précieuses opportunités de mise en réseau.

5 thèmes ont été proposés comme principes directeurs :

  • Gestion du changement à tous les niveaux
  • Des soins centrés sur la personne et axés sur les objectifs et les besoins
  • La collaboration, un facteur de réussite pour les soins intégrés
  • Tout le monde s'en soucie : ancrer les soins dans le quartier
  • La population comme levier pour soutenir les soins intégrés

Le contenu de la conférence est alimenté par les résumés soumis. 280 des 782 résumés, soit 36%, ont été soumis par la Belgique.

Qu'est-ce que cela signifie concrètement pour les patients ?

L'objectif de cet accord est de rendre l'offre plus accessible aux citoyens ayant des besoins dans différents domaines, y compris les soins psychologiques. Dans cette nouvelle étape, nous nous concentrons sur les demandes de soins psychologiques qui indiquent des problèmes légers à modérés. Ce faisant, nous demandons aux prestataires de soins de santé concernés de donner la priorité, dans un premier temps, au groupe de personnes présentant un risque accru de développer des problèmes psychologiques. Une offre plus accessible devrait se traduire, entre autres, par l'objectif que le patient puisse bénéficier d'une première séance dans un délai d'une semaine à un mois après la demande d'aide.

L'offre s'adresse aux enfants, adolescents et adultes, sans limite d'âge, qui ont une demande d'aide indiquant des problèmes légers à modérés. Une attention particulière est également accordée aux groupes cibles identifiés par le Conseil supérieur de la santé comme vulnérables lors de la pandémie de Covid - 19, mais aussi aux personnes ayant des problèmes de santé mentale préexistants, aux personnes ayant perdu un être cher, aux groupes financièrement vulnérables, aux personnes souffrant de multimorbidité,

L'un des principaux piliers de l'accord actuel est l'accessibilité financière des soins. Les séances psychologiques coûtent

  • 11 euros pour une séance individuelle (4 euros pour les patients bénéficiant d'une majoration de l'allocation)
  • 2,5 euros pour une séance de groupe.

Lors de la première séance, le patient ne doit rien payer lui-même.
Le patient n'a pas besoin d'une ordonnance pour obtenir le remboursement d'une séance chez un psychologue clinicien ou un orthopédagogue conventionnel. La seule condition est d'assister à des séances chez un psychologue clinicien ou un orthopédagogue qui a signé une convention avec un réseau soins de santé mentale. .

Nous remboursons les soins psychologiques selon 2 types lorsqu'ils sont organisés au sein d'un réseau de santé mentale ayant signé une convention avec l'INAMI :

  • Soins psychologiques primaires : interventions psychologiques de courte durée et/ou de faible intensité qui contribuent à maintenir ou à retrouver un bien-être psychologique général.
  • Soins psychologiques spécialisés : interventions de nature plus intensive et/ou nécessitant une méthode spécifique.
    Les patients peuvent recevoir des soins dans :
  • Séances individuelles
    • Sessions de groupe (groupes de 4 à 15 personnes ayant des problèmes similaires)
    • Ces sessions de groupe peuvent également être co-animées par des professionnels de la santé, des travailleurs sociaux ou des experts par expérience. Vous entrez dans ces catégories et souhaitez co-animer des sessions de groupe ? Contactez votre réseau local soins de santé mentale. (plus d'informations ci-dessous).

Selon le type de soins et le type de réseau soins de santé mentale. (plus d'informations ci-dessous), le nombre maximum de séances auquel il a droit varie.
Soins psychologiques primaires:

  • Dans un réseau "Enfants et adolescents" : maximum 10 séances individuelles ou 8 séances de groupe
  • Dans un réseau "adulte" : maximum 8 séances individuelles ou 5 séances de groupe

Soins psychologiques spécialisés :

  • Dans un réseau "enfants et adolescents" : une moyenne de 10 séances individuelles (max. 20) ou un maximum de 15 séances de groupe.
  • Dans un réseau "adulte" : en moyenne 8 sessions (max 20) ou maximum 12 sessions de groupe

Lors de la première séance, le psychologue/orthopédagogue établit un bilan fonctionnel. Il s'agit d'une vue d'ensemble de la situation actuelle (sociale, médicale, psychologique,...) des patients dans leur contexte, y compris les antécédents pertinents, et donne une indication du type de soins ou d'aide souhaités. Il contribue à la préparation du plan de traitement. Dans le cadre de cet accord, nous mettons fortement l'accent sur la coopération entre les différents partenaires autour du patient. Avec l'accord du patient, le psychologue ou le rééducateur peut discuter de ce bilan fonctionnel avec son médecin traitant.

L'accord garantit que les soins sont adaptés aux besoins locaux existants et apporte des soins psychologiques dans le voisinage du patient. A cet effet, les moyens financiers dont dispose un réseau sont calculés sur la base d'un indice de vulnérabilité par sous-région. Cet indice de vulnérabilité est basé sur des recherches scientifiques.
Dans ce contexte, il est fait référence au terme "lieux de rencontre". Il s'agit d'un lieu où les personnes du groupe cible se rendent déjà dans un but autre que le soutien psychologique, comme l'assistance matérielle ou sociale, les soins généraux ou les activités de loisirs. Les besoins psychologiques peuvent y être identifiés et les personnes peuvent y être orientées pour une prise en charge psychologique appropriée.
En outre, les séances peuvent également se dérouler dans le cabinet d'un psychologue ou d'un éducateur spécialisé ou de manière numérique (à distance).

Un élément important de cet accord est la possibilité pour certains organismes (tels que les CPAS, les CLB...) de conclure un accord avec un réseau desanté mentale et, en complément des missions qu'ils remplissent déjà aujourd'hui, de fournir également des soins psychologiques tels que visés dans l'accord.

Pour plus d'informations sur les lieux, consultez la page web de l'INAMI sur les soins psychologiques.

Réseaux de santé mentale

Un réseau desoins de santé mentale est une région définie dans laquelle les acteurs s'accordent sur l'organisation des soins psychologiques. Les cartes et les sites web des réseaux sont publiés sur le site web de l'INAMI. Il existe actuellement 32 réseaux de soins de santé mentale en Belgique.

Vous trouverez la liste des psychologues cliniciens/orthopédagogues sur le site du réseau de santé mentale de "votre" région.

Un réseau desanté mentale rassemble tous les acteurs associés aux questions de santé mentale. Des dispositions sont prises au sein de l'organisation pour garantir l'efficacité des soins. Les coordinateurs sont les points de contact et sont responsables de la coordination au sein du réseau. Au sein d'un réseau desanté mentale, on trouve des psychologues cliniciens/orthopédagogues qui ont signé une convention avec le réseau. Il existe également d'autres prestataires d'aide et de soins et des experts par expérience qui peuvent être impliqués dans les sessions de groupe.

Chaque réseau conclut des accords avec les associations coopératives locales, en Flandre il s'agit des zones de première ligne, afin de conclure des accords sur les "lieux de référence" et sur l'organisation concrète et l'offre de soins au niveau local.
Chaque réseau conclut des accords avec les associations coopératives locales afin de conclure des accords sur les "lieux de référence" et sur l'organisation concrète et l'offre de soins au niveau local.

Les réseaux de santé mentale sont organisés par âge, pour une prise en charge adaptée :

  • 12 réseaux pour les enfants et les jeunes (jusqu'à 23 ans)
  • 20 réseaux pour les adultes (à partir de 15 ans)

Ces catégories d'âge se chevauchent. Par exemple, les jeunes de 15 à 23 ans peuvent être pris en charge par un réseau spécialisé dans leur problématique (jeunes ou adultes).
Pour cette convention, les réseaux sont appelés à coopérer entre eux au niveau provincial et à façonner cette offre.

Les soins psychologiques en soins primaires sont organisés par le biais de partenariats multidisciplinaires locaux, en Flandre par le biais des 60 zones de première ligne. Il s'agit plus précisément de zones géographiques établies pour mieux coordonner le travail des autorités locales et des prestataires de soins et d'assistance afin que les soins soient organisés et accessibles de manière optimale.   

Le partenariat multidisciplinaire local, la zone de première ligne, comprend tous les acteurs pertinents qui peuvent être impliqués dans l'organisation de cette offre. Le réseau de santé mentale conclut des accords avec les zones de première ligne:

  • Déploiement des ressources en fonction des besoins locaux détectés par les zones de première ligne (par exemple, quelle offre de groupe est nécessaire ?).
  • L'engagement des prestataires de soins de santé liés à cet accord (quel quartier, quel site...)

L'objectif est d'organiser des soins psychologiques à un niveau aussi bas que possible. Bien entendu, tous les acteurs sociaux peuvent guider ou orienter les personnes vers l'offre proposée dans le cadre de cet accord. Ils connaissent l'offre locale de soins psychologiques, savent reconnaître les problèmes psychologiques et peuvent donc comprendre quand une personne a besoin de soins psychologiques.

En outre, les réseaux et les collaborations locales (en Flandre, les 60 zones de première ligne) (voir la question précédente) visent à informer ces référents sur les soins psychologiques "à bas seuil" (tels que l'aide en ligne, les lignes d'assistance téléphonique), parmi les personnes ayant des problèmes moins graves.

État des lieux ?

Actuellement, tous les réseaux disposent de soins de santé mentale en Belgique ont signé un accord avec l'INAMI. Ils ont tous un coordinateur de réseau et la plupart des réseaux ont également un "coordinateur local" supplémentaire qui s'occupe principalement de faciliter cet accord. Plusieurs psychologues et orthopédagogues sont déjà actifs dans ces réseaux, organisant des séances psychologiques dont les détails peuvent être trouvés sur les sites web des réseaux.

En fonction des besoins de la population locale, chacun des 32 réseaux conclut des services de santé mentale des accords avec davantage de psychologues cliniciens/orthopédagogues. Tous les contrats nécessaires devraient être conclus d'ici l'automne 2022.
Les réseaux veillent également à ce que des accords soient conclus avec un grand nombre de lieux de consultation différents afin d'aider un maximum de personnes au sein du groupe cible à trouver le chemin des soins.
Contactez le réseau de santé mentale pour obtenir un aperçu de l'état actuel des choses au sein de votre réseau.

Vous vous reconnaissez comme partenaire potentiel ? Si c'est le cas, contactez votre réseau de santé mentale pour discuter d'une future collaboration.  

Vous êtes un professionnel de la santé, un conseiller ou un expert par expérience et vous souhaitez coanimer des séances de groupe ? Contactez votre réseau de santé mentale pour discuter de son offre et de la manière dont vous pouvez y participer !

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